Chaque commerçant a l’intérêt à assurer son local commercial dans le but de prévenir les nombreux risques susceptibles d’affecter leur activité. Les garanties de base ainsi que les couvertures spécifiques à sa profession doivent donc être incluses dans le contrat.
Un document très important
Si elle n’est pas obligatoire, la souscription à une assurance pour un local commercial est fortement conseillée pour tous les commerçants. Dans la majorité des cas, le bailleur demandera au locataire une attestation d’assurance du local commercial au moment de la signature du bail. Ce document sera également exigé par la banques.
Prendre en considération son activité
C’est évident, les besoins de couverture seront différents pour un salon de coiffure situé dans un quartier périphérique avec très peu d’employés que pour un magasin en centre-ville qui embauche un cinquantaine d’employés.
Dans la quasi-totalité des contrats, certaines garanties demeurent essentielles :
- Responsabilité civile professionnelle : utile en cas de dommages causés par un tiers.
- Garantie incendies.
- Dégâts des eaux.
- Catastrophe naturelle.
Certaines garanties seront nécessaires en fonction de votre activité. Ci-dessous, une liste non-exhaustive de celles-ci :
- Vol
- Vandalisme.
- Cambriolage.
Si le risque se réalise, le commerçant reçoit une indemnité correspondant à une partie du chiffre d’affaires qu’il aurait perçu si son activité se poursuivait de façon normale.
Autres garanties
Vos produits ainsi que votre matériel peuvent bénéficier d’une assurance en cas de perte et/ou dommages lors de leur transport. De même, vous pouvez souscrire à la garantie « rupture de la chaîne de froid », communément utilisé dans le secteur de la restauration. La perte de produits alimentaires sensibles en cas de rupture de la chaîne de froid se suivra d’une indemnisation.
La survenue d’un problème électrique peut engendrer une cessation de votre activité. C’est dans ce cas que la garantie « dommages électriques » vous permettra d’être remboursé(e) pour le manque à gagner causé. La valeur marchande de votre local commercial et autres éléments incorporels (droit au bail, pas-de-porte, marque de fabrique…) sont souvent dénommés « valeur vénale du fonds de commerce ». Dans le cas où vous souscrivez à cette garantie, vous pourrez bénéficier d’une indemnisation par votre assureur.
Dans le contrat d’assurance, vous pourrez déclarer tous les équipements nécessaires au bon fonctionnement de votre commerce afin que ceux-ci puissent être remplacés en cas de casse. Puis, les éventuels aménagements que vous aurez effectué à l’extérieur de votre local commercial devront faire l’objet d’une extension de garantie.
Les impératifs de sécurité
Les assurés ne sont néanmoins pas dispensés de mettre en place des protocoles de sécurité. Si le sinistre aurait pu être évité, alors le remboursement pourrait prendre plus de temps, avec une plus faible indemnisation.
Le réseau électrique doit répondre aux normes de sécurité tandis que les extincteurs doivent être en bon état, avec une vérification régulière. Dans le cas où vous aurez souscrit la garantie vol, cambriolage et vandalisme, l’assureur peut demander l’installation d’une alarme, d’une serrure à trois points ainsi qu’un système de vidéosurveillance.
Et concernant les coûts ?
Il est très difficile d’établir un tarif type puisque les garanties sont différentes, avec souvent des paramètres qui varient d’un commerce à un autre. Il est donc nécessaire de prendre le temps d’évaluer ses besoins et les risques encourus. Votre prime d’assurance augmentera de façon proportionnelle au niveau des plafonds d’indemnisation.
Comment changer d’assurance pour son local commercial ?
Dans le cas où vous pensez que vous payez beaucoup trop pour la prestation offerte, vous pouvez changer de compagnie d’assurance en résiliant. Néanmoins, vous pourrez le faire dans deux cas :
- À son échéance, et si vous ne souhaitez pas reconduire votre contrat, alors vous n’aurez qu’à envoyer à votre assureur une lettre recommandée avec accusé de réception.
- Dans le cas où le contrat n’a pas expiré, et que vous justifiez un changement de situation ou si votre assureur modifie des clauses de votre contrat, alors vous êtes en droit de mettre fin à votre contrat d’assurance pro.
Si vous souhaitez mettre fin à votre contrat d’assurance, alors nous vous avons préparé, avec l’aide d’experts, un courrier type à envoyer à votre assureur.